Lever de Soleil ! RP powered by Diaz

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Magnique, superbe, envoutant, ensorcelant, je ne connaissais pas assez de mots pour qualifier ce spectacle. Ce mélange de couleur chaude et réconfortante, embaumait mon coeur d'une joie intense, mais aussi d'une certaine once de tristesse.

Pour la première fois, j'avais pris le temps de me lever tôt, assis dans l'herbe légèrement humide, les jambes en tailleur, la tête ailleurs, tournée vers le ciel encore légèrement scintillant des quelques étoiles qui avaient encore la force de briller. Je m'étais donc assis, attendant sans relâche, ce que jamais je n'avais pris le temps d'admirer et qui pourtant vaut bien tout l'or du monde.

Ce qui devait arriver arriva, sa chaleur et ses couleurs chaudes firent leur premières apparitions, nouveau duel remporté par la Lumière sur la Nuit. Au loin, vers l'horizon, ce mélange de couleurs me fit verser une larme qui coula lentement le long de ma joue, comment n'ai-je pas pu prendre le temps de regarder ce ciel et ce superbe spectacle ?

Le soleil se levait tout doucement, il s'était fait désirer, attendre, mais sa venue était toujours la plus agréable et la plus appréciable, Astre Divin, splendeur parmis tant d'autre que tant d'Hommes rêvent un jour de toucher mais nul n'y parvient. pas même les grecs, qui avaient, selon la Légende, tenté de transformer leur bras musclé en ailes radieuses.

Moi, je n'étais pas aussi bête, je me suis levé, et j'ai couru, couru loin vers l'horizon, couru pourquoi, je en sais pas. Mais je courrais, droit devant, attiré par cette superbe Lumière qui me faisait donner des ailes, mais plus je courrais et plus je me rendais compte que jamais je n'atteindrais cette lumière, cet Astre inaccessible. J'allais donc juste me contenter de mes rêves et continuer à rêver, à jamais, d'être avec mon Soleil, ma lumière.

Rêve inaccessible ... rêve lointain ... rêve ... je rêve en plein jour ... passant ma main devant mes yeux, je vois cette Lumière disparaitre, et je tombe à genoux, baissant la tête, je ne peux que regarder ses mains tremblantes, vieilles et fatiguées, usées et douloureuse.


Pour toi ma Lumière, pour toi mon Soleil,

Pour mes soleils et mes lunes,

Pour mes soleils et mes lunes, j'emporterai, tous les soleils et les dunes
Tous les palais, les jardins, l'or ? Vu dans mes sommeils et mes plumes
Je rendrai aux nues, la pluie d’étoiles qu’est tombé sur terre
De la voûte céleste, moi sommaire mère poussière assise sur la croûte terrestre
Regard nébuleux ; car mes songes portent aux éthers
Point de vue fabuleux ; insuffle l’air neuf, pur au coeur de mes feuilles et mes vers
Mansarde ouverte sur une cité de lumière, l’horizon s'perd sur
Des tours et des dômes paisible havre de paix pour des femmes et des hommes
Pour vous je porterai une source pure, jaillie d'un rocher
Que jamais l'aventurier n’a touché, ni l'aîné pour ses soeurs et ses frères
Cavalier, fier, porteur d’amour au fond du Cypher
Chacune de mes prières, sert Dieu, perd maudit Lucifer
Dans la soie de Samarcande, j'envelopperai mes douces pensées pour vous
Et votre mère panserait toutes mes blessures au coeur de mon âme et ma chair
Ne voyez pas l'univers, comme une frontière entre le sombre et le clair
Le sombre et le clair, catégories, des classes comme le notaire et le clerc
Je poserai au dessus de vos têtes un bouclier fait de cuivre et de fer
Où Dieu scellera notre union éternelle comme le tonnerre et l'éclair
Je dépose ma vie à vos pieds je n'en ai qu'une, elle est chère.

Pour mes soleils et mes lunes,
Je ferai du futur une épure simple de lecture
Chasserai la peur et ses brumes
Pour que vos rêves restent ce refuge que le ciel murmure
Je paverai les rues d'élans de mon coeur pour que vos pas soient surs,
Parce que chaque jour se fait rude par nature.


Je rentre des deux pieds dans la tornade de mes nerfs,
Entre la plume et la pierre ma prose loge, esseulé j'ne sais quoi faire,
J'épelle votre nom entre 1000 qui me viennent aux oreilles,
Egrène le temps plus précieux qu'une pierre rare, lumière rare,
Génère une rare paire, je parle du cerveau du pieu, et de ses deux hémisphères
A l’ombre de sycomores ! On philosophera sur la genèse et ses mystères
Comme un jeune faon pris par un aigle entre le bec et les serres
L’entrave et le fer, je verrai vos chaînes et je viendrai pour les défaire
Je lèguerai au fond d'une armoire un recueil métaphorique
Comme un adoubement, célébrant une nouvelle génération poétique
Un hiver un de ces mois rude, ou le blizzard, glace les rivières
Mon sac sera remplir de dattes et de vent du désert
D'un rayon de pulsar, d'une galaxie qui décline sous le poids des âges
S'écroule sur elle même, je conterai cette histoire pour qu'elle n’aime
Longtemps reclus, dans le fort discipline ascétique sévère
Difficile comme discerner, la démarcation entre le ciel bleuet la mer
Impact frontal et pontage, d'ou contact polaire
Nos yeux se croisent, comme les hauts jets d'matière au dessus des taches solaires
Cette strophe, bien plus qu’une lettre vulgaire
Révèle une différence majeure, comme celle existant entre le sable et le verre
Levons nos coeurs à la gloire de lampes dans le jardin secret des pères
Ou chaque seconde, passée, voit une pensée adressée à ses perles.
C'est une pensée adressée à mes perles.

Bravo pour se RP, j'adore vraiment ce que tu ecris. L'ambiance créée me plais beaucoup

c'est bien mignone petite histoire poëtique